Előszó
I. Préface de la
premiere édition.
A.
t"\epuis longtemps on s'est plaint que les dic-
tionnaires français, destinés aux écoles, ne répondaient pas aux exigences meme les plus modestes. Cette considération a engagé l'auteur du Dictionnaire encyclopédique des langues française et allemande a publier, pour l'usage des classes, un abrégé de ce grand ouvrage.
Cette édition manuelle donne tout ce qui appartient a la littérature générale et au langage de la conversation, mais elle exclut les termes scientifiques rares et les expressions purement techniques. Elle est donc appropriée aux besoins des colleges et des écoles industrielles, qui accordent plus de place aux langues modernes et auxquelles on a eu spécialement égard, en admettant les termes de chimie et d'histoire naturelle qui rentrent dans l'enseignement secondaire. Elle pourra continuer également de servir de guide aux personnes qui, ayant terminé leurs classes, voudront conserver un livre auquel se rattachent des souvenirs d'enfance. Comme le grand lexique, la petite édition donne la prononciation complete de chaque mot, en sorte que toute personne qui le consulte arrive a prononcer l'idiome étranger d'une façon aussi correcte que possible. Par la notre dictionnaire se distingue essentiellement de tous les ouvrages analogues publiés en Allemagne.
La prononciation exigeant beaucoup de place, et notre dictionnaire donnant en outre nombre de termes qu'on ne trouve pas dans les lexiques de ce genre (voir B.), nous avons du employer de nombreuses abréviations et des signes dont l'explication se trouve aux p. XVII a XXI. Ces signes sont d'autant plus faciles a retenir que leur forme meme en indique la signification.
Nous sentons le besoin de remercier ici l'éditeur des soins qu'il a mis a la correction et a l'achevement du Dictionnaire, emprunté, il est vrai, au Dictionnaire encyclopédique, mais exigeant de nombreuses modifications typographiques ou autres. Remercions aussi notre ami, M. le professeur van Dalen, de l'aide qu'il nous a pretée en lisant une des épreuves et en contrôlant les renvois. Avouons enfin, qu'en dépit de nos Peines, le présent livre est bien éloigné encore de la perfection.
B.
A l'égard du plan de notre Dictionnaire manuel, nous ferons les remarques suivantes : Comme les regles ordinaires de la prononciation française n'épuisent en aucune façon la matiere, et que souvent elles ne disent mot des longues et des breves, ainsi que de l'accentuation, nous avons fait suivre chaque mot de la partie française-allemande d'une figuration de la prononciation, chaque mot de la partie allemande-française au contraire d'indications relatives a la quantité et a l'accentuation. Ce n'est que par ce moyen, et grâce a l'emploi du tiret (-) et du double tiret (*), que nous avons pu marquer la différence entre erb-[idf)en (*>~) et er-6tid^en entre raucfjenben (-"") et SKaudjsettbeit (?M").
Pour la prononciation, nous avons adopté le systeme phonétique Toussaint-Langenscheidt, qui joint une grande exactitude a une grande clarté, car il évite les chiffres peu distincts de Walker, et vient en aide a la mémoire, en se rattachant d'aussi pres que possible a la langue allemande. Il suppose, il est vrai, la connaissance exacte des explications données aux p.XXII a XXVI, mais cette connaissance est bientôt acquise et ne rebutera que les personnes qui ne tiendraient pas a consulter notre Dictionnaire avec fruit.
Pour la seconde partie, nous avons tenu également a indiquer non la quantité prosodique de chaque mot, — c'est-a-dire celle qu'il a dans la métrique des anciens, — mais la longueur ou la brieveté des voyelles elles-memes et l'accentuation du langage usuel. C'était d'autant plus nécessaire que le meme vocable se prononce souvent fort différemment suivant les contrées de l'Allemagne.
Quant a la décomposition en syllabes, nous avons maintenu, pour de bonnes raisons, le principe suivant: Au commencement d'une syllabe on peut réunir autant de consonnes que l'organe peut en prononcer sans trop de peine et sans les altérer, ce que les Français font eux-memes dans absent qu'ils prononcent apsent. Nous divisons donc a-ctuel, a-djoint, etc. C'est par ce procédé seulement qu'on fera comprendre aux Allemands la valeur réelle de la voyelle initiale qui précede un groupe de consonnes et qu'on lui fera éviter
Vissza