Les Mosquees en Algerie

Előszó

Terre d'art et de culture fortement attachée a ITslam, l'Algérie a vu s'édifier tres tôt sur son sol de nombreux sanctuaires qui présentent le plus grand intéret. Il ne nous reste malheureusement rien des mosquées bâties au début de la conquete arabe et des oratoires construits au VIIF siecle par les Rostémides a Tahart, pres de Tiaret, et par les Idrissides a Agadir, l'ancienne Tlemcen, nous n'avons conservé que peu de choses. Cependant, nous connaissons déja mieux l'Art d'Isedraten, cette ville qu'en son temps, on appelait «la Glorieuse», et qu'avaient fondée ces memes Rostémides de Tahart lorsqu'ils furent chassés de leur capitale en l'an 908 de l'ere chrétienne. Les fouilles entreprises ont mis a jour, en dehors des tres luxueuses demeures privées une petite mosquée. Les panneaux de plâtre sculpté, les stucs d'Isedraten, allient finement une géométrie non figurative et une stylisation de flore qui pourraient inspirer des décorateurs modernes. Isedraten fleurit en art, en lettres, en religion durant tout le dixieme siecle.
(!'est du dixieme siecle également que date Achir, la premiere capitale Ziride située dans le Titteri. Des fouilles ont permis d'exhumer le palais de Ziri, le fondateur de la dynastie, et l'on a pu reconnaitre les bases d'une mosquée dont la fouille n'a pas encore été entreprise. De la meme époque encore remonte peut-etre la mosquée du vieux Ténes, la plus ancienne qui nous soit parvenue pres'.jue intacte. Par ses nefs paralleles au mur de la Qibla (la direction de la priere) elle s'apparente a la premiere mosquée de Alédine que le Prophete aida de ses mains a construire. Par ses colonnes surmontées de chapiteaux antiques de formes et de dimensions tres diverses, compenses, pour la régularité des arcs, par des impostes carrés ou rectangulaires, elle rappelle la grande mosquée de
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