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U\ onstruclion des chcTniiis de fer fut une des tXMiséquences de l'ouverture de la Chine jjar 1' Occidait. Ajjres les deux guciTcs de l'Opium ( 1840 - 1860), les ommerçants anglais inslallé; dans les ptjrls ouverts voulureul s'ouvrir !jar des voies ferrées le nmché, supixjsé inimease, de la C.hine intérieure, mais leurs projets ne furent pas soutenus par le gouvernement anglais.
Ils eurent cependant tJour effet de provcxjuer dans le milieux dirigeants chinois une vive et longue polémique que révelent las archives chinoises. Les partisans de la Chine immobile, hostiles u toute concession aux Barbares, 1 ' em[X)rterent d'aliord mais progressivement certains mandarins, reconnaissant les avantages des chemins de fer et invequant l'exemple du Japon, proposerent de les construire eux-memes avec l'aide technique et financiere des étrangers.
C'est la France de Jules Ferry qui, éipres la conquete du Tonkin et la guerre franco-chinoise, obtint en 1885 la premiere promesse de voie...
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U\ onstruclion des chcTniiis de fer fut une des tXMiséquences de l'ouverture de la Chine jjar 1' Occidait. Ajjres les deux guciTcs de l'Opium ( 1840 - 1860), les ommerçants anglais inslallé; dans les ptjrls ouverts voulureul s'ouvrir !jar des voies ferrées le nmché, supixjsé inimease, de la C.hine intérieure, mais leurs projets ne furent pas soutenus par le gouvernement anglais.
Ils eurent cependant tJour effet de provcxjuer dans le milieux dirigeants chinois une vive et longue polémique que révelent las archives chinoises. Les partisans de la Chine immobile, hostiles u toute concession aux Barbares, 1 ' em[X)rterent d'aliord mais progressivement certains mandarins, reconnaissant les avantages des chemins de fer et invequant l'exemple du Japon, proposerent de les construire eux-memes avec l'aide technique et financiere des étrangers.
C'est la France de Jules Ferry qui, éipres la conquete du Tonkin et la guerre franco-chinoise, obtint en 1885 la premiere promesse de voie ferrée au Yunnan. ' ' Il s'ensuivit une vive concurrence internationale: Angleterre, P'rance, Allemagne, Bel-
' I gique. Etats Unis, Japon et F2mpire russe, tous concurrents et parfois alliés, voulaient obtenir
1 des chemins de fer de pénétration, préludes a la création de zones d'influence; ils utiliserent
tous les moyens de pression : canonnieres ou corruption. ,i La défaite de la Chine devant le Japon en 1895 fut le signal d'uneoffensive des puissances
I J qui par la (ruée) de 1898 se firent céder des territoires a bail sur les côtes et de nombreuses
! ) voies ferrées. Chefs d'état, diplomates et financiers étaient persuadés qu'un partage de la j i ^
Chine analogue a celui de l'Afrique, était imminent.
'¦ L'insurrection populaire des lîoxeurs en 1900, quoique écrasée par l'expédition des huit
i puissances, fit renoncer au partage, mais ne put annuler les concessions déja obtenues. La
! pression étrangere s'exerça alors par la finance internationale ou la France jouait le rôle principal (le Consortium des Six) . • La révolution de 1911, amenée par la question du chemin de fer du Sichuan, puis 1'
I I établissement de la république militaire de Yuan Shikai, n'empecherent pas u:ie nouvelle ruée
en 1913 plus grave que celle de 1898 et qui ne fut annulée que par l'éclatement de la guen'e mondiale en 1914.
I 'l Ainsi pendant un demi-siecle, le probleme des chemins de fer tint une place considérable
dans les relations de la Chine avec l'étranger au ixjint qu'en certaines années cette question fut
; 'I le sujet principal des di,scus.sions diplomatitjues entre puissances. La derniere étude sur la ques-
I 'j tion datant de 1914, le présent ouvrage apporte un éclairage nouveau grâce au dépouillement
1 Í .systématique des archives chinoises, anglaises et françaises. ' I
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I ' Jost'/yli Marchisia, agrégé d ' histoire, a été !mtfesse'ur a l ' Institut de Diplomatie de Pékin de
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I : 1959 Cl 1965, ou il Imié ficia de I ' aide du troisieme Institut d ' Histoire de l ' Académie des Si ieiic-
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es de Chine. Attaché de recherches au C. N. R. S. , deiu: séjours a la Maison de /' Institut de l'rance a Lmdres lui ml jx-rmis de détnuiller les archixes anglaises apres celles du Quai d ' Orsay.
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